La médiation familiale est un dispositif d’intervention confidentielle d’un tiers professionnel, neutre et bienveillant, le médiateur, qui tente de dénouer les difficultés amenées par un couple ou une famille.
Le médiateur s’attache à aider à trouver des solutions concrètes et communes suite à la décision de la rupture du lien ou de la séparation.
La médiation est une démarche volontaire, elle se fonde sur les principes de liberté individuelle, d’autonomie et de prise en considération de ses propres responsabilités.
Entreprendre une telle démarche est « sans complaisance » car chaque personne aborde différemment l’obligation du règlement des conséquences d’une rupture.
Trialogues s’adapte à la singularité de la demande dans le respect du rythme et des ressources personnelles de chacun.
La pré-médiation, la médiation au sens classique du terme et la co-intervention avec un psychologue sont des dispositifs que Trialogues met régulièrement en place et dépendent de la mesure des désaccords ;
En tout état de cause, le processus de médiation crée un espace favorable pour :
- Prendre du recul
- mieux comprendre la situation et ses enjeux et se comprendre
- Tenter de rétablir un dialogue constructif avec l’autre
- Identifier les besoins et les intérêts respectifs de chacun
- Penser l’intérêt global de la famille et préserver les enfants du conflit
- Réfléchir et penser à la construction de l’avenir
- Trouver des solutions durables et préventives de futurs conflits
- Mettre sur papier les solutions concrètes qui auront émergé
En accompagnant le conflit familial, le rôle du médiateur est de faciliter ou de permettre la progression vers une transaction (écrite) dont seules les parties auront la responsabilité, à charge pour elles de requérir un avis auprès de leurs conseils respectifs.
Domaines d’intervention
- séparation ou de divorce
- rupture de communication entre parents, beaux-parents, parent-enfant, frères et sœurs
- problème relationnel entre grands-parents et parents des petits-enfants,
- différend suite à un décès, une maladie, le placement d’un parent atteint d’une maladie dégénérescente,
- prévenir l’émergence de difficultés futures lors d’un mariage, une naissance, une recomposition familiale, un accident, un décès…
La médiation permet de renouer un dialogue et de trouver des solutions élaborées dans le respect de chacun des membres de la famille.
Déroulement
La durée de la médiation familiale varie en fonction de chaque situation. L’agenda des rencontres est établi de commun accord avec les parties. Les séances durent généralement 1h à 1h30 et sont réparties sur quelques semaines ou quelques mois.
Après avoir analysé la demande des parties et s’être assuré que les conditions sont réunies pour entreprendre une médiation familiale, le médiateur fait signer le protocole de médiation qui reprend les règles principales du processus de médiation. Selon les besoins et les intérêts de la famille, plusieurs sujets sont mis à l’ordre du jour et abordés tour à tour. En cas de séparation parentale par exemple, on discutera du sort du couple et du partage des biens, des enfants et de l’organisation future de leur vie quotidienne, de leur éducation, de leur prise en charge financière, du secours alimentaire éventuel à l’autre conjoint…
Cette pause offerte pour mettre en mots ce que l’on éprouve et ressent, écouter l’autre, va permettre à chacun de progresser vers une meilleure compréhension des enjeux du conflit. Les termes de la transaction vont, peu à peu, pouvoir s’esquisser. Les arguments et les points de vue de chacun seront questionnés par le médiateur, non pour les justifier ou les arbitrer mais pour qu’ils prennent sens pour tout le monde. Ce travail d’élaboration, de verbalisation et d’accompagnement des parties permettra à chacun d’approcher les conditions d’une perception différente de la réalité de l’autre, mais également de sa propre réalité.
Au terme de ce processus, le médiateur rédige un projet d’accord écrit qui pourra le cas échéant être relu par les conseils des parties et homologué par le tribunal.